The Inn at Lambton, 25 février 2014
Je pense que tu as raison de te mettre à la place de Catherine face à Linton et de faire remarquer qu'elle trouve chez lui une attitude plus prévenante et agréable que chez Heathcliff.
Si Catherine et Heathcliff ont une affection mutuelle profonde, leur susceptibilité à fleur de peau constitue, avant le jeu des événements, le premier obstacle à leur union. Catherine pique volontiers des crises de nerfs, Heathcliff se laisse dominer par le ressentiment au point d'en faire sa seule règle de conduite : qui des deux prend jamais sur lui vis-à-vis de l’autre ?
Catherine et Heathcliff ne sont pas offerts au lecteur en héros, mais en figures pathétiques aux exacerbations aussi terribles que vaines de sorte qu'ils en sont réduits à s'en remettre à la mort et à un hypothétique au-delà pour se retrouver enfin dans la paix.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire